Pour sa première édition, le Forum s’installe du vendredi 16 au dimanche 18 novembre 2018 au Liberté Living Lab. À la fois lieu de vie et d’expérience créative et collective, le Forum est un événement physique et en ligne. Il est aussi un espace-temps privilégié pour les étudiants et leurs projets à travers le Campus.
Trois sujets principaux rythment cette édition :
Dans un contexte de transformation profonde, le monde évolue et se dessine dans un rapport fort et complexe entre l’Homme, le vivant et le non vivant. Quelles relations sommes-nous en train de développer avec les autres espèces, les éléments naturels, l’intelligence artificielle ?
Ce nouvel agencement du monde suscite des façons singulières de produire, de consommer, d’organiser la société. Comment le design traverse ces expérimentations, à l’échelle locale ou globale ?
Le trio fondateur du Forum se compose de Jérôme Delormas, Marina Wainer et Marie-Hélène Fabre.
Au regard des mutations sociales, écologiques, politiques, économiques, l’enjeu de la transmission devient crucial. Quel est le rôle dévolu à l’enseignement supérieur du design dans ce contexte ? Comment identifier les autres instances de transmission, tout au long de la vie ?
Pour explorer ces thématiques, le Forum propose des table rondes, des ateliers, des présentations de projets, des projections de films et des performances, autour de repas et de musiques.
Le Forum Design de Paris a proposé sous différents formats de réfléchir, agir, raconter les expériences en cours, les partager et tenter de se réapproprier notre relation au monde autour de 3 thèmes fédérateurs :
> (No)Man’s Land
> (No)Man’s Land
> La vie mode d’emploi
> Transmission/Transformation.
Ces thèmes ont été notamment débattus lors de tables rondes réunissant chercheurs, designers, architectes, auteurs et citoyens. Des expérimentations ont été proposées lors d’ateliers animés par des architectes et designers. Des performances, pitchs de projets, courts métrages ont complété la programmation. A noter également la présentation de l’Agora du Design, nouvelle formule de la Bourse Agora, ainsi que du collectif de designers japonais graf.
Table ronde – No man’s land
Le monde se part de nouvelles technologies. l’Homme, le vivant et le non-vivant forme un trio surprenant, qui n’a de cesse que de se transformer. L’intelligence artificielle bouscule notre quotidien. Quelles relations développent-on entre l’Homme, les autres espèces, et les éléments naturels ?
– Studio Drift (Lonneke Gordijin et Ralph Nauta), Collectif néerlandais
– Véronique Descharrières, architecte & urbaniste
– Thomas Pausz, designer, enseignant à la Iceland Academy of the Arts
– Alexandre Monnin et Diego Landivar, chercheurs au Laboratoire Origens
– Media Lab, co-fondateurs du projet Closing Words
– Damien Froidevaux et David Jungman, réalisateurs de la série C’est chaud !
– Marie-Angèle Hermitte, directeur de recherche honoraire au CNRS, directeur de recherche honoraire à l’EHESS
– Isabelle Sourbès-Verger, géographe, chercheur au CNRS
Table ronde – La vie mode d’emploi
Cette thématique évoquera les nouvelles manières de vivre dans un monde en perpetuel mouvement. Les problématiques environnementales et sociétales engendrent de nouvelles façons de vivre, qu’elles sont-elles ? Quel lien social le design peut-il susciter ?
– Bart Bakker, membre de WAAG technology & society et de Benelux FabLab Association
– Justyna Swat, architecte, enseignante à l’ENSCI/Les Ateliers
– David Gener, initiateur du projet PRATS’EnR
– Aude Ouvrard, paysanne – L’Atelier Paysan
– Muy-Cheng Peich, directrice de l’éducation Bibliothèques Sans Frontières
– Antoine Aubinais, architecte, co-fondateur de Bellastock
– Elisa Mignot, journaliste, auteure de A Saillans, la démocratie se réinvente
– Etienne Thouvenot, co-fondateur des Petites Cantines (Lyon)
L’atelier proposait de réfléchir à la survie dans un milieu urbain post-apocalyptique en cas de cataclysme (pandémie, hiver nucléaire, réchauffement climatique, guerre civile…).
Pour se préparer à une telle situation nous avons construit des architectures gonflables avec des matériaux et équipements domestiques (des couvertures de survies et du scotch).
En temps de crise, l’économie de moyen, la mobilité et la discrétion sont de rigueur en zone habitée. Ces architectures gonflables ont comme particularités leur légèreté et leur rapidité de déploiement vis-à-vis de l’espace qu’elles couvrent. Éphémères, leur montage est silencieux et repliées elles ne laissent aucune traces.
Nous avons optés pour une forme assez simple, afin de rentabiliser le plus le temps et pouvoir gonfler la structure dans les temps… L’esthétique que nous avons choisie, est d’exposer la face dorée, créant une association noir & or, de plus de l’intérieur il était ainsi possible d’observer ce qu’il se passait à l’extérieur.
Photos © Rémy Deluze / © Forum Design de Paris & © Céline Gauthier